La vie de Beethoven - ÉDOUARD HERRIOT
Collection Vies des Hommes illustres (n° 30)
KORTE INHOUD
Édouard Herriot n'a eu garde de donner prise à ces critiques, acharnés contre ces vies romancées que le public révolté s'obstine à lire.
On ne romance pas la vie de Beethoven. Édouard Herriot s'est borné à la retracer fidèlement, mais non sans pittoresque et vivacité, à écouter avec piété le murmure tendre et puissant qui s'en élève, et à définir les éléments d'un prestige musical qui est un miracle de l'esprit humain. Car s'il met en lumière tout ce que Beethoven doit à sa race et à son pays, s'il fait justement honneur à l'Autriche de cette gloire qu'on lui a contestée, Edouard Herriot n'a pas manqué d'insister sur cette fraternité des cœurs sensibles et des âmes généreuses dont le culte universel de Beethoven est peut-être la plus pure expression... N'est-ce pas, suivant le mot de Conrad si opportunément cité par l'auteur, «cette solidarité de l'art qui unit dans la solitude d'innombrables cœurs.»
On ne romance pas la vie de Beethoven. Édouard Herriot s'est borné à la retracer fidèlement, mais non sans pittoresque et vivacité, à écouter avec piété le murmure tendre et puissant qui s'en élève, et à définir les éléments d'un prestige musical qui est un miracle de l'esprit humain. Car s'il met en lumière tout ce que Beethoven doit à sa race et à son pays, s'il fait justement honneur à l'Autriche de cette gloire qu'on lui a contestée, Edouard Herriot n'a pas manqué d'insister sur cette fraternité des cœurs sensibles et des âmes généreuses dont le culte universel de Beethoven est peut-être la plus pure expression... N'est-ce pas, suivant le mot de Conrad si opportunément cité par l'auteur, «cette solidarité de l'art qui unit dans la solitude d'innombrables cœurs.»