Valérie Belin, ou la peau des choses - Régis Durand
KORTE INHOUD
Appuyé sur un protocole précis, le travail strictement photographique de Valérie Belin frappe par son caractère à la fois spectaculaire et dépouillé, ainsi que par une rigueur qui n'autorise aucune projection ou dérive narrative. Paradoxalement, cette force d'évidence s'accompagne d'une incertitude troublante. Que voyons-nous exactement ? Avons-nous, par exemple, affaire à du vivant ou à de l'inanimé, à la "chose" même ou à son double, à un original ou à une imitation ? Et qu'est-ce que le vivant aujourd'hui, à l'heure du clonage généralisé ; comment est-il travaillé par l'incertitude, la métamorphose et les puissances du faux ?