La guerre du goût. - Philippe Sollers
KORTE INHOUD
Ce travail, car c'en est un (et il ne suffit pas que l'auteur dirige une revue littéraire, soit conseiller dans une maison d'édition ou apparaisse, par intermittence, dans les médias pour en douter sérieusement), ne vise à aucune respectabilité institutionnelle. Il n'est pas un « recueil » de textes déjà publiés mais un véritable inédit puisqu'il a toujours été calculé pour avoir, trait par trait, sa signification comme ensemble. Il n'appartient à aucun parti; ne prêche aucune issue collective; n'incarne ni le Juste ni le Bien (et pas non plus le Mal — Baudelaire : « Ce n'est pas pour mes femmes, mes filles ou mes sœurs que ce livre a été écrit [...] Je laisse cette fonction à ceux qui ont intérêt à confondre les bonnes actions avec le beau langage [...] Mon livre a pu faire du Bien. Je ne m'en afflige pas. Il a pu faire du Mal. Je ne m'en réjouis pas ») ; ignore la corruption, ne défend qu'une immense minorité menacée, celle des créateurs de tous les temps. Il est habitué depuis longtemps, ce travail, à être...